» Tels que les rayons du soleil brûlent id-bas les êtres immobiles et mobiles ; telles, envoyées par le bras du Prithide, ses flèches consumeront mes fils. 1928-1929.
» L’armée Bharataine semble déjà comme rompue de toutes parts, en proie à la crainte, que sème le bruit du char de l’ambidextre. 1930.
» Grâce aux flèches, qu’il vomit et qu’il disperse, on dirait que le créateur a fait de Kirîti le Trépas, qui met fin à toutes choses : tant il est invincible, ce destructeur de tout ce qui tient devant lui ! » 1931.
« Tout ce qui fut dit par toi sur Douryodhana, reprit Sandjaya, le fut dans la vérité, sire, et rien ne fut dit sans raison, maître de la terre. 1932.
» La colère a saisi les fils de Pândou à la grande force, depuis qu’ils ont vu conduite à l’assemblée Draâupadî, leur illustre et légitime épouse. 1933.
» Depuis qu’ils ont entendu les paroles aux conséquences épouvantables de Douççâsana et de Karma, ils doivent, c’est mon opinion, grand roi, mépriser de tels hommes.
» J’ai ouï dire, auguste majesté, comment le Prithide avait charmé Sthânou aux onze corps par son adresse à manier l’arc dans son combat avec lui. 1934-1935.
» L’adorable Kapardî, le souverain de tous les Dieux, avait revêtu le corps d’un chasseur montagnard, et, désirant le vaincre soi-même, lui avait livré bataille. 1936.
» Là, les gardiens du monde lui montrèrent Atchyouta, le plus éminent des Kourouides, triomphant dans une grande pénitence pour acquérir des armes. 1937.
» Nul autre homme que Phâlgouna n’a jamais pu obtenir sur la terre la vue en personne de ces puissants monarques des Dieux. 1938.