vite, malgré la nuit, trouver Tchitraséna et, lui racontant la scène d’Ourvaçî, il dit et redit exactement cette malédiction, qu’elle avait fulminée contre lui. 1868-1869.
Tchitraséna d’informer complètement Çakra de l’aventure. Le Dieu, véhicule de Hari, se fit amener son fils en particulier, le caressa, le flatta avec de brillantes paroles, et lui dit : « Heureuse mère est cette Prithâ de posséder en toi son fils, ô mon chaste fils ! 1870-1871.
» Ta continence a vaincu les rishis mêmes, guerrier aux longs bras. Cette imprécation d’Ourvaçî contre toi, enfant, qui fais ma gloire, te sera utile et avantageuse. Il vous faut habiter inconnus, mortel sans péché, dans une certaine demeure sur la face de la terre. 1872-1873.
» Là, héros, tu purgeras cette malédiction, la treizième année, sous le travestissement d’un danseur et le déguisement d’un eunuque. 1874.
» Quand tu auras ainsi passé une seule année, tu reviendras à ta condition d’homme ! » À ces paroles de son père, Phâlgouna, le meurtrier des héros ennemis, goûta une joie sans égale ; il ne songea plus à sa malédiction, et, dans la société de Tchitraséna, l’illustre Gandharva, Dhanandjaya, le fils de Pândou, savoura le plaiair dans le palais du Swarga.
Le désir de quiconque prêtera sans cesse l’oreille à cette histoire du fils de Pândou ne se portera jamais sur les choses criminelles. Quand ils ont lu cette sainte et vénérable histoire de Phâlgouna, le fils du roi des Immortels, les Indras des hommes, s’élevant au ciel, y jouissent de voir effacées leurs fautes d’amour, de fraude et d’orgueil. 1875-1876-1877-1878.
Vaîçampâyana dit, continuant le fil de la narration :