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VANA-PARVA.

il me fut dit par Tchitraséna et l’expliquer comment je suis venue ici. 1838.

» Dans la grande fête, par laquelle on célébra ton arrivée dans le Swarga et qui fut ravissante sous les yeux de Mahéndra » 1839.

» Près des Rendras et des Adityas réunis, en présence des Açvins et des Vasous mêmes, ô le plus grand des hommes, 1840.

» Au milieu des chœurs des Maharshis, des plus éminents Râdjarshis, des Yakshas, des Tchâranas et des Siddhas, au milieu des troupes des grands Nàgas, 1841.

» Tous assis suivant leur dignité, leur rang, leur excellence, dans les élévations richement flamboyantes du feu, de la lune et du soleil, 1842.

» Au milieu des vînâs et des instruments de musique, joués par les Gandharvas, alors que des chants céleste ravissaient les oreilles, fils aux grands yeux de Çakra, 1843.

» Que toutes les plus belles Apsaras dansaient, toi, rejeton de Kourou, tu n’avais des yeux que pour me voir seule entre toutes, sans les cligner, là, dans cette fête, auprès des habitants du ciel. Les Dieux, congédiés par ton père, de s’en retourner chacun dans son palais. 1844-1845.

» Toutes les Apsaras les plus distinguées et d’autres en outre, immolateur des ennemis, s’en vont dans leurs maisons, congédiées également par ton père. 1846.

» Ensuite, les instructions de Çakra reçues, Tchitraséna vint en ma présence et me dit ces mots, prince aux yeux comme les pétales du lotus : 1847.

» Je suis envoyé à cause de toi par le souverain des