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LE MAHA-BHARATA.

Eux tous furent abordés suivant l’étiquette et salués le victorieux descendant de Kourou, qui vit ensuite le roi des Dieux, Çatakratou. 1770.

Descendu de son char sublime, le Prithide aux longs bras vit son père visible à ses yeux, Pâkaçâsana, le souverain des Immortels, 1771.

Sous une ombrelle blanche, portée sur une belle hampe d’or. On l’éventait avec un éventail aux senteurs de parfum céleste. 1772.

Sa gloire était chantée par Viçvâvasou et les autres Gandharvas, encomiastes de la louange, et par les principaux des brahmes, identifiés avec le Rig, l’Yadjour et le Sâma. 1773.

Ensuite le fils vigoureux de Kounti, s* étant avancé, inclina sa tête, et Çakra le reçut entre ses bras ronds et potelés. 1774.

Mais, le prenant par la main, Indra le fit asseoir près de lui dans son trône saint, honoré par des troupes de Dévarshis. 1775.

Le roi des Dieux, meurtrier des héros ennemis, le baisa sur la tête et le fit alors, modeste et incliné, monter dans son anka. 1776.

Entré dans son trône, à l’ordre de l’Immortel aux mille yeux, le fils de Kountî à l’âme sans mesure occupa le siège comme un second Indra. 1777.

L’ennemi de Vritra toucha affectueusement, pour le caresser, de sa main, qui avait le parfum des fleurs, la tête charmante d’Arjouna. 1778.

Il flatta doucement ses bras longs, bien faits, solides, que la corde de Tare avait marqués de ses coups et qui ressemblaient à des colonnes d’or. 1779.