PhâlgounDa foi saisi d’étonnement, en voyant les troupes des Gouhyakas, des rishis et des Apsaras former ces lumières du monde, qu’il avait crues inanimées. 1750.
Il interrogea Mâtali, qui répondit affectueusement : « Ce sont les personnes aux actions vertueuses, qui, dans leurs places respectives, vues sur la surface de la terre, y semblent des étoiles ! » Il vit ensuite debout auprès d’une porte le superbe éléphant de la victoire, Aîravata, aux quatre défenses, haut comme une cime du Kaîlâsa. Le plus vertueux des fils de Pândou, le plus grand des princes Kourouides avait accompli son heureux voyage et resplendissait là, comme jadis Mândhatri. Le guerrier aux yeux de lotus bleu avait dépassé les mondes des rois. 1751-1752-1753-1754.
Tandis qu’il faisait route ainsi dans le monde du Swarga, le héros à la vaste renommée vit enfin Amaravatî, la ville de Çakra. 1755.
Il vit cette immense cité, habitée par les Siddhas et les Tchâranas, embellie d’arbres saints, qui se paraient de fleurs en toutes les saisons. 1756.
Là, éventé par une brise aux pures odeurs, mêlée au parfum des lotus et des fleurs doucement embaumées, il admira le céleste bois du Nandana, hanté par les chœurs des Apsaras, et dont les arbres semblaient se disputer à qui produirait le plus de fleurs divines. 1757-1758.
Ce monde des hommes aux actions vertueuses est interdit aux yeux de ceux, qui n’ont pas accompli une pénitence, ou qui n*ont pas entretenu plusieurs feux sacrés, ou qui ont tourné le dos dans une bataille, 1769.
Ou qui n’ont pas célébré des sacrifices, ou qui n’ont pas observé leurs vœux, ou qui furent exclus des Védas et de