grand des hommes, dans les airs habités par les maharshis et les oiseaux. 1663.
À la vue même du héros, le Dieu à l’arc Pinâka, qui fait du taureau son enseigne, était rentré dans l’invisibilité, comme le soleil du monde, quand il est parvenu à la montagne du couchant. 1664.
Arjouna, l’immolateur des héros ennemis, fut transporté de la plus vive admiration ; il se disait, Bharatide : « J’ai donc vu Mahadéva en personne ! 1665.
» Je suis heureux, je suis favorisé du ciel, moi, qui ai vu sous une forme et qui ai touché de ma main Hara aux trois yeux, le Dieu à l’arc Pinâka, le donateur des grâces ! 1666.
» Je reconnais que tous mes vœux sont comblés, que j’ai reçu le plus grand honneur dans ce combat, que tous mes ennemis sont vaincus et que j’ai atteint mon but ! »
Tandis que le fils de Prithâ à la vigueur infinie roulait ses pensées, le fortuné monarque des eaux, éclairant tous les points de l’espace et semblable en couleur au lapis-lazuli, le sage Varouna, le maître des monstres marins, arriva dans ces lieux, environné par des troupes de grands êtres amphibies, des serpents, des fleuves, des rivières, des Daîtyas, des Sadhyas et de maintes Divinités. L’auguste et bienheureux Kouvéra, qui préside aux richesses, y vint, escorté d’Yakshas, illuminant, pour ainsi dire, l’atmosphère avec son char à la grande splendeur, le corps d’or et l’aspect semblable à une merveille : il était amené par l’envie de voir Arjouna. Là, vint aussi, visible aux yeux, le majestueux et fortuné Yama, le destructeur du monde, 1667-1668-1669-1670-1671-1672.
Dharmarâdja, le Vivasvatide, qui tient un bâton à sa