même ce mépris de moi pour Içvara, le mettre des créatures ? 1202.
» C’est la douleur, qui m’inspire ces paroles, sache-le, fils de Bharata. Je me lamenterai encore plus, écoute-moi d’un esprit bien disposé. 1203.
» Assurément, l’homme, qui a la connaissance, doit faire des œuvres, ô toi, qui traînes les ennemis. Les sthâvaras seuls, et non les autres gens, vivent sans rien faire. 1204.
» C’est en buvant, suivant la règle, les mamelles d’une vache ; c’est en cultivant l’ombre, suivant la règle, que les hommes, Youddhishthira, obtiennent une condition par l’œuvre. 1206.
» Entre les êtres mobiles, ce sont principalement les hommes, qui désirent, éminent Bharatide, acquérir ici-bas et dans l’autre monde une condition par l’œuvre. 1206.
» Tous les êtres connaissent leur industrie, fils de Bharata, ils mangent le fruit de leurs œuvres, qui est placé devant eux et qui a le monde pour témoin. 1207.
» Tous en effet exécutent les choses de leur génie : Dhata et Vidhata mêmes sont pour eux comme cette ardée, que voici dans l’eau. 1208.
» Les êtres sans œuvre n’ont pas une certaine ccmduite morale : ils se portent naturellenoirat à la chose et ne la refusent d’aucune manière. 1209.
» Fais ton action, n’en sois pas fatigué : sois, pour ainsi dire, cuirassé : qui connaît bien son action est et n’est pas dans mille. 1210.
» Que l’être destiné pour être mangé soit occupé de son affaire, de se conserver et de croître ; car l’Himalaya même périt, faute de ne rien prendre. 1211.