Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 3.djvu/148

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
130
LE MAHA-BHARATA.

coupables ! Les scélérats, qui ont agi de cette manière à ton égard, prince vertueux et sans cesse dans le devoir, ne désirent que l’infortune ! 912.

» Où vas-tu, quand tu nous abandonnes, magnanime Dharmarâdja aux œuvres infinies, après nous avoir toi-même établis dans la ville incomparable de Çatakratou-Prastha, semblable à la ville du Grand-Dieu ? 913.

» Où vas-tu, Dhamarâdja, quand tu abandonnes ces palais, construits avec une magie divine et comme gardés par les Dieux, que le magnanime Maya fit sur le modèle du palais des Dieux ? » 914.

Bibhatsou, qui savait le juste. Futile et l’amour, dit à haute voix pour tous ces hommes réunis d’une force supérieure : « Le roi Youddhishthira accepte, pour flétrir les renommées de ses ennemis, cette habitation dans la forêt.

» C’est à toutes vos saintetés, isolément ou de concert, principaux brahmes, qui pratiquez la pénitence et connaissez les choses du devoir, à les aller trouver et à leur inspirer des paroles telles qu’il en sorte pour nous la perfection désirée de nos affaires. » 916-916.

À ces mots d’Arjouna, les brahmes et toutes les castes, sire, le saluent avec joie et décrivent ensemble un pradakshina autour du plus excellent des hommes, qui soutiennent le devoir. 917.

Ils font leurs adieux au roi, filsdePrithâ, à Vrikaudara, à Dhanandjaya, à Yajnasénî et aux deux jumeaux, et, privés de joie, ils partent, avec le congé d’Youddhishthira, chacun pour son royaume. 918.

Valçampâyana dit, continuant le fil de sa narration : Après le départ de ces brahmes, le vertueux Youddhishthira, fils de Kountî, qu’un pacte liait, pour ainsi