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LE MAHA-BHARATA.

deux jumeaux, honoré par Dhaâumya, et Draâupadî lui offrant l’hommage de ses larmes, 894.

Krishna fit monter sur son char d’or Abimanyou et Soubadhrâ ; il y monta enfin lui-même avec les révérences des fils de Pândou. 895.

Et, après qu’il eût relevé le courage d’Youddhishthira, il s’avança vers Dwârakà sur ce char, attelé de Çalvya et de Sougrîva, aussi resplendissant que le soleil. 896.

Quand le Dâçârhain fut parti, Dhristadyoumna, le petit-fils de Prishat, prit les enfants de Draâupadî et s’achemina lui-même vers sa ville. 897.

Ayant fait une visite à sa sœur, Dhristakétou, le roi de Tchédi, revint, aussitôt qu’il eut vu les Pândouides, à la charmante ville de Çouktimatî. 898.

Les Kaîkéyains à la force sans mesure, congédiés par le fils de Kountî, dirent adieu à tous les fils de Pândou, et s’en allèrent eux-mêmes, rejeton de Bharata. 899.

Les brahmes, les vaîçyas et les habitants du pays, renvoyés avec de vives instances, abandonnèrent aussi les Pândouides. 900.

L’assemblée de ces magnanimes, Indra des rois, offrit dans le Kâmyaka un aspect des phis admirables. 901.

Dès qu’Youddhishthira, au grand cœur, eut honoré les brahmes, il dit aux serviteurs à propos : « Attelés les coursiers aux chars ! » 902.

Le roi des Dâçârhains parti, Youddhisdithira, Bhîmaséna, Arjouna et les jumeaux, Krishnâ et l’archi-brahme domestique, étant montés sur de nobles chars, attelés des meilleurs chevaux, tous ces héros de compagnie partirent, semblables au souverain des êtres, pour la fi)rêt. Aussitôt qu’ils eurent distribué des nishkas d’or, des vête-