hommes. Je désire rapprendre suivant la vérité. » 780.
» À ces paroles de moi, ô le plus vertueux des rois, le fils de Hridika me raconte avec détail et le siège et la délivrance de Çâhra. 781.
» Quand j’eus alors appris tout entièrement, ô le plus vertueux des Bharatides, je tournai ma pensée, vers la mort du roi Çâlva. 782.
» Après que j’eus rendu le courage au peuple dans la ville, au roi Abouka et à Anaka-Doundoubhi, je dis, versant la joie au cœur de tous les héros Vrishnides : « Étendez toujours la vigilance sur la cité, nobles fils d’Yadou. 783-784.
» Apprenez que je marche à la mort du roi Çâlva, je ne reviendrai pas, sans l’avoir tué, dans la ville de Dwâravati. 785.
» Une fois détruite avec Çâlva la ville de Saâubhai j’aurai le plaisir de vous revoir. Que Doundoubhi, ici présent, la terreur des ennemis, frappe donc trois fois le Sâma. » 786.
» Exactement encouragés par moi, ces héros joyeux me répondent tous : « Va ! et triomphe des ennemis ! » 787.
» Comblé de bénédictions par les guerriers, l’âme dans la joie, je fis prononcer les paroles de bonne fortune aux brahmes, devant lesquels je me tins, baissant la tête. 788.
» Et, monté sur mon char, attelé de Çaîvya et de Sougrîva, j’embouchai, sire, Pântchadjanya, la meilleure des conques, et je remplis de mes sqùq tous les points de l’espace. 789.
» Je m’avançai, tigre des hommes, environné d’une grande armée, bien équipée, composée de quatre corps, ardente et victorieuse. 790.