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primer les suivants au nombre de 600 exemplaires, sous la condition que M. Benjamin Duprat voudrait bien réimprimer, à ses frais, trois cents nouveaux tomes premiers, dont je lui faisais présent. Je lui remis pour ce travail un exemplaire, où les fautes étaient corrigées ; et je remplis mes nouveaux engagements, non sans une certaine inquiétude.

Les acheteurs, je l’avoue, sont venus, mais de bon aloi, et, par conséquent, en assez petit nombre ; la mort a frappé l’honorable M. Benjamin Duprat, et mon premier volume ne fut pas réimprimé.

Je suis donc libre de rompre maintenant cette convention hasardée.

Il m’a fallu quinze années pour écouler une édition du Râmâyana à 200 exemplaires ; il me faudrait au moins trente ans pour vendre 9, 600 volumes du Mahâ-Bhârata ; et ce laps de temps dépasse, certes ! de beaucoup, la durée probable de ma vie actuelle !

Arrêtons-nous donc, quand il en est temps encore, avant que les dépenses ne soient plus considérables, avant que ce vaste emmagasinage ne soit devenu une affaire presque colossale. J’ai imprimé mon deuxième et mon troisième volumes à 600 exemplaires ; je reviens à mon tirage plus modeste, mais plus sûr, de