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VANA-PARVA.

» Ensuite Pradjoumna, qui traîne les ennemis, sorti précipitamment, sire, et désireux d’engager un combat, fondit sur Çâlva. 699.

» Celui-ci irrité ne put endurer, incrément du sang de Kourou, cette incursion du héros Pradyoumna dans la grande bataille. 700.

» Enivré d’orgueil et de colère, il descendit de sa ville à la marche spontanée et Çâlva, le conquérant des cités ennemies, combattit Pradyoumna. 701.

» Les mondes réunis virent alors s’élever une bataille, d’un effrayant tumulte, entre Çâlva et ce héros des Vrishnides : telle était celle, qui jadis partagea Bali et le fils de Vasou. 702.

» L’ennemi possédait un char d’or, avec des ornements d’or, des drapeaux, des étendards, des incantations et des carquois. Le fortuné seigneur à la grande force, monté dans le plus riche des chars, envoya donc, héroïque enfant de Kourou, ses flèches à Pradyoumna. 703-704.

» Celui-ci fait tomber rapide au milieu du combat une pluie de traits et ravit, pour ainsi dire, l’esprit à Çâlva par la vitesse de son bras. 706.

» Le roi de Saâubha n’endura point de se laisser frapper dans la bataille par ces dards ; et il renvoya à mon fils des flèches semblables à des feux embrasés. 706.

» Le puissant héros de trancher dans leur chute cette averse de traits ; mais l’autre décocha à mon fils de nouveaux dards flamboyants. 707.

» Blessé dans ce combat par les flèches de Çâlva, le fils de Roukminî lui adresse, Indra des rois, un dard, qui tranche les articulations. 708.

» Le trait, lancé par mon fils, eut bientôt produit son