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VANA-PARVA.

« À la nouvelle que j’avais tué Çraâutaçrava, vertueux Bharatide aux longs bras, Çâlva se rendit à la ville de Dwâravatî. 637.

» Ce prince à l’âme très-méchante l’assiégea, fils de Pândou, et demeura là, ayant disposé des troupes tout à l’entour de sa ville aérienne. 638.

» Tandis que le monarque se tenait là, il fit la guerre à cette capitale ; et des combats y furent livrés avec toute la vigueur. 639

» Autour de la ville, disposée de tous les côtés avec ses drapeaux, ses portes arcadées, ses tchacras, ses moyens d’appels, ses machines et ses pionniers, 640.

» Ses places devant elle, ses grandes rues, ses belvédères, ses hautes portes, ses arsenaux et même ses tisons de feux pour détruire, 641.

» Avec ses aiguillons, ses tambourins, ses panavas, ses tambours, sire, avec ses leviers de fer et ses crocs, ses çataghnîs et ses kalângoulas, 642.

» Avec ses bhouçoundîs, ses pierres, ses balles, avec ses armes, avec ses haches, avec ses cuirasses de fer, avec ses feux allumés, avec ses cimes de coupole, 643.

» Munie de règles enseignées par les Castras, abritée, éminent Bharatide, par une foule de chars divers, par Gada, Çâmba, Ouddhava et les autres, 644.

» Par des hommes, tigre de Kourou, capables dans la défense, par des héros d’une vigueur démontrée dans la guerre et de familles illustres, 645.

» Bien protégée par des gardes, par un corps de troupes mis au centre de la ville, par un corps d’armée jeté en avant et par des coursiers, ornés de leurs étendards. 646.

» Ougraséna, Ouddhava et les autres, chargés de veiller