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auspices plus favorables. Nous pourrons faire un livre de feuilles, de fleurs, de parfums et de soleil !

Dans cet intervalle de temps, il nous est tombé sous les mains une brochure, extraite de la Revue d’Orient, sur notre traduction des Œuvres complètes de Kâlidâsa. Nous demandons la permission d’y relever ici une petite erreur.

L’auteur pense que notre traduction française du Râmâyana est postérieure à la traduction italienne : il se trompe ; elle est simultanée. Les deux œuvres étaient imprimées dans le même temps, et nous avons fait le dépôt de notre dernier volume le 19 juin 1858, c’est-à-dire, plus de sept mois avant que l’auteur turinois ne fît le dépôt du sien, ou suivant la date officielle, le 29 janvier 1859. On ne peut donc contester à la France l’honneur d’être la première, qui, sans autre subside qu’une minime souscription de vingt exemplaires ou deux cents francs, par tome, ait mené à fin cette laborieuse et vaste entreprise.

Mais alors nous étions absolument inconnus, et l’erreur n’a rien que de simple, de facile et de naturel.

D’après un article du journal le Temps, à l’occasion de mon tome premier, j’avais consenti à réim-