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LE MAHA-BHARATA.

nime aime Kéçava, la Pântchâlaine, dans cette assemblée de héros, au milieu de ces rois irrités, environnée de ses vaillants frères, à la tête desquels était Dhristadyoumna, s’approche et dit avec colère ces mots au prince secourable, elle, qui avait besoin de secours, à Poundarîka, assis au milieu des frères, ses cinq époux : 507-508-509.

« On dit que, dans la première création des êtres, tu fus le seul Prajâpati : « Tu fus, m’a dit Asita-Dévala, le créateur de tous les mondes. » 510.

» Tu es Vishnou ! « Tu es le sacrifice, invincible meurtrier de Madhou, le sacrificateur et la victime ! » comme l’a dit le fils d’Yamadagni. 511.

» La patience, la vérité, c’est toi, ont dit les rishis, ô le plus grand des hommes. « Tu es le sacrifiée adéquate à la vérité ! » a dit Kaçyapa lui-même. 512.

» Tu es le souverain de ceux, qui règnent sur les Sâdhyas, les Dieux et les Çivas. « Tu es, suivant la définition de Nârada, le palais des êtres et le seigneur des êtres. » 513.

» Tu joues mainte et mainte fois, tigre des hommes, avec Brahma, Çankara, Çakra et les autres chœurs des Dieux, comme un enfant joue avec des marionnettes.

» Ta tête occupe le ciel, tes pieds sont la terre, ton ventre, seigneur, est ces trois mondes ; tu es l’homme éternel. 514-515.

» Tu es le plus vertueux des rishis, rassasiés par la vue de l’âme universelle, méditants par la pénitence, consumés de mortifications et de science. 516.

» Tu es le chemin, où marchent, ô le plus grand des hommes, les rishis doués de toutes les vertus, qui ne reculent jamais dans les combats des gens de bien ; tu es