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SABHA-PARVA.

une évocation magique et le roi de Tchédi un drapeau, qu’il arbora lui-même. 1913.

» Le souverain du Magadha méridional, une armure et deux chapeaux de fleurs ; le Vasoudévide à la grande force, un superbe éléphant, âgé de soixante années. 1914.

» Matsya, des roues magnifiques, revêtues d’or ; Ékalavya, une paire de chaussures ; le roi d’Avanti, différentes eaux pour le sacre. 1915.

» Tchékitâna offrit un carquois, le monarque de Kaçi, un arc, Çâlya, une épée de grande valeur, embellie d’or, à la riche poignée. 1916.

» Ensuite Dhaâumya et Vyâsa aux bien grandes pénitences, mettant à leur tête Nârada, Dévala et l’hermite Asita, de sacrer le fils de Pândou. 1917.

» Ces maharshis, accompagnés de Râma, le Djamadagnide, et d’autres, qui avaient abordé à la rive ultérieure des Védas, officièrent dans le sacre, et, la joie au cœur, ils environnèrent, en récitant les mantras, ce roi, qui avait rassemblé pour eux d’intarissables honoraires : ainsi les sept rishis dans le ciel entourent Mahéndra, le monarchie de Dieux.

» Sâtyaki à la bravoure infaillible portait son ombrelle : Dhanandjaya et Bhîmaséna le Pândouide tenaient deux éventails. 1918-1919-1920.

» Les deux jumeaux secouaient autour de sa personne deux chasse-mouches blancs. L’océan même lui avait donné la conque épouvantable, que, dans un âge antérieur, le Souverain maître des créatures avait reçu pour Indra. Exécutée par Viçvakarma, elle valait mille nishkas d’or. 1921-1922.

» Au moment, où Krishna vint à le sacrer, je tombai dans un subit évanouissement. 1923.