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LE MAHA-BHARATA.

» Trois cents coursiers au pelage moucheté comme la perdrix avec des becs de perroquet, trois cents cavales et chamelles, nourries d’ingua, de çami et de pîlou. 1824.

» Les brahmes Govâsanas et les Dâsanîyas, sans excepter un seul, par affection pour ce magnanime Dharmarâdja, les brahmes Vâtadhânas et, par troupes de cent, les propriétaires de troupeaux attendent à sa porte le moment de son audience, chargés d’un tribut, qui n’est pas évalué, puissant roi, à moins de trois kharvas. Quoiqu’ils tiennent à la main de resplendissantes aiguières d’or massif et qu’ils apportent un si riche tribut, l’entrée ne leur est pas même accordée. 1825-1826-1827.

» Les peuples, qui habitent les champs marécageux du Marou, et les hommes nés à l’extrémité de l’Océan, dans les humides plaines voisines de la mer, où ils vivent de riz et de blé produits sans culture, ayant rassemblé tout leur tribut, auguste monarque, lui ont apporté des pelleteries et des tissus en poil d’axis moucheté, dignes qu’on les offrît pour sièges aux plus grands des brahmes. Ils ont amené pour lui des chevaux nés dans le pays des Gandharvas, cent milliers de femmes esclaves, habillées de coton, et des artisanes au corps svelte, au teint azuré, aux longs cheveux, toutes ornées de parures d’or. 1828-1829-1830-1831.

» Les Vaîramas, les Pâradas, les Abhîras et les Kitavas, apportant divers tributs, des pierreries variées, des chèvres, des brebis, des vaches, des ânes, des chameaux, de l’or, des liqueurs extraites des fruits, attendent à sa porte le moment d’être admis. 1832-1833.

» L’héroïque monarque du Prâgdjyotisha, le robuste souverain des Mlétchhas, le roi Bhagadatta au grand char,