chesses et de grains en abondance, 1595-1596-1597.
Pleine de mets et de toutes les sortes d’aliments. Youddhishthira conduisit donc à sa fin le grand sacrifice du râdjasoûya sous la protection vigilante de Kéçava. 1598.
Djanârdana aux longs bras, Çaâuri l’adorable garda le sacrifice jusqu’à son complet achèvement, armé du tchakra, de la massue et de l’arc Çârnga. 1599.
Ensuite, quand le bain de l’avabhrita eut purifié le vertueux Youddhishthira, il s’approcha du guerrier devenu monarque universel et lui tint ce langage : 1600.
« Tu grandis, ô bonheur ! prince, qui sais le devoir ! Tu as obtenu l’empire du monde entier. Par toi se trouve augmentée la gloire d’Adjamîtha et des Adjamîthides !
» Par cet acte solennel, Indra des rois, tu as accompli un bien grand devoir. Honorés de toutes choses en tous nos désirs, nous te disons adieu, tigre des hommes ! 1601-1602.
» Nous retournons dans nos royaumes : veuille donc nous donner ton congé. » Ces paroles des rois entendues, Youddhishthira, le fils d’Yama, 1603.
Après qu’il eut rendu à tous ces rois les honneurs, qu’ils méritaient, parla en ces termes à tous ses frères : « C’est l’amitié seule, qui a conduit vers nous tous ces princes. 1604.
» Ces rois formidables retournent dans leurs provinces et viennent de me faire leurs adieux. Accompagnez, s’il vous plaît, ces plus grands des rois jusqu’aux frontières de leurs états ! » 1605.
Connaissant la volonté de leur frère, les Pândouides, observateurs du devoir, accompagnèrent tous les rois, celui-ci d’un côté, celui-là d’un autre, honneur, dont ces