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SABHA-PARVA.

L’éminent Krishna, élevé avec les fils de Pândou au comble de la prospérité, ses trésors pleins d’une multitude de pierres fines, se remit en voyage. 965-966-967.

Rentré dans Indraprastha avec les deux Pândouides, Atchyouta, arrivé devant Youddhishthira, lui dit, rempli de joie : 968.

« Heureuse nouvelle, ô le plus excellent des rois I Bhima a couché dans la poussière le vigoureux Djarâsandha, et les rois sont maintenant délivrés de la captivité ! 969.

» Heureuse nouvelle ! Bhîma et Arjouna sont l’un et l’autre en bonne santé ! Ils rentrent sains et saufs dans ta ville ! » C’est ainsi qu’il parla, rejeton de Bharata. 970.

Alors Youddhishthira de rendre à Krishna les honneurs, dont il était digne, et d’embrasser, joyeux, Bhîmaséna et Arjouna. 971.

Djarâsandha mort, Adjâtaçatrou, content de la victoire, que ses deux frères utérins avaient remportée, en célébra les réjouissances avec tous ses frères. 972.

Le Pândouide, suivi des quatre autres, qui marchaient derrière lui suivant l’ordre des âges, s’approcha des rois délivrés, les traita bien, les combla d’honneurs et leur donna congé ; 973.

Puis, l’âme heureuse de cette permission, les monarques se hâtent, sur différents chars, de retourner chacun dans ses états. 974.

C’est ainsi qu’alors Djanârdana à la vaste intelligence, le plus éminent des hommes, fit arracher la vie à Djarâsandha, son ennemi, par la main des fils de Pândou. 975.

Après qu’il eut fait tuer ce tyran, le terrible guerrier