un fils de Kountî, à un prince né dans la race de Bharata.
» Nous ne savons pas si la mort viendra le jour ou la nuit ; et nous n’avons jamais ouï dire que rien fût immortel dans la paix. 676-677.
» Ce que les braves ont à faire, c’est de réjouir le cœur en abordant avec résolution les ennemis suivant la conduite enseignée dans les Çâstras. 678.
» La meilleure des marches est celle, qui associe une bonne politique à l’absence des pertes. L’inégalité est la fille du combat ; l’égalité ne peut exister dans les deux partis à la fois. 679.
» La défaite la plus complète est celle, où le manque de politique est joint au manque d’expédients. L’égalité produit le doute, et la victoire ne peut être à la fois dans les deux armées. 680.
» Quant à nous, arrivés au corps de l’ennemi et secondés par une sage politique, attentifs à découvrir ses côtés faibles, et soigneux de couvrir les nôtres, comment ne pourrions-nous pas le renverser, comme la rapidité du fleuve emporte l’arbre ? 681.
« On ne doit pas, dit-on, livrer de combats à des rois plus forts, qui ont de puissantes armées 1 » Cette politique des sages, je l’approuve en cette conjoncture même.
» Entrés sans bassesse, sans être vifs, dans le palais de l’ennemi, jouissons-y du plaisir, après que nous aurons foulé son corps sous nos pieds ! 682-683.
» Un roi, s’il est unique au monde, ne perd jamais sa couronne. Je vois déjà la mort de l’ennemi, comme l’âme voit celle des éléments. 684.
» Ou bien, si le reste de ses guerriers nous renverse nous-mêmes sur l’ennemi terrassé dans le combat, nous