Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/400

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
378
LE MAHA-BHARATA.

» Tous, sous l’impulsion de cette pensée, nous gagnâmes la région occidentale et nous vînmes habiter Kousasthalî, ville charmante, embellie par le mont Raîvata. 614.

» Nous avons donc fait là une résidence, et nous avons décoré la cité d’une citadelle, que les Dieux mêmes, sire, auraient peine à conquérir. 610.

» Nous habitâmes, inaccessibles à la crainte, dans cette ville, meurtrier des ennemis, où des femmes auraient pu combattre ; à plus forte raison, les héros nés de Vrishni.

» Quand ils virent la sourcilleuse montagne franchie et les terres du Magadha traversées, les compagnons de Mâdhava, tigre de Kourou, en ressentirent une joie suprême. 616-617.

» Ainsi, après tant de maux soufferts de DjarâSandhâ, notre mauvais parent, nous étions allés, encore pleins de vigueur, chercher un asile vers le mont Gomat, 618.

» Haut de trois yodjanas, avec Sept fois trois Skandbas en sus de l’yodjana, et, à la fin de chaque yodjana, cent portes aux arcades ornementées de la vaillance des héros

» Et munies de guerriers ivres de combats, les plus braves des Ashtadâças. Il y a dix-huit mille frères dans notre famille. 619-620.

» Ahouka eut cent fils, dont chacun vaut individuellement plus qu’un Dieu : Tchakradéva, Tchâroudéshna et son frère, Sâtyaki, 621.

» Moi, le fils de Rohinî, Sâmbà, égal à Çaâuri dans la guerre. Écoute aussi de ma bouche, sire, ces autres sept chars : 622.

» Kritavarman, Anadhrishti, Samîka, Samitindjaya, Kanka, Çankou et Kounti : ce sont là sept grands chars.