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SABHA-PARVA.

folie, usurpe mon étendard immortel, 581-582-583.

» Dans le Vanga, le Poundra et cher les Kirâtas ; ce roi, que la vigueur accompagne et qui est si fameux dans le monde sous le nom du Poundrakain le Vasoudévide, 684.

» Ce roi vigoureux, ami d’Indra, riche de savoir et d’opulence ; qui recueille l’impôt du quatrième, qui a subjugué, puissant roi, les Kaîçikas, les Krathas et les Pandyas, 585.

» Ce terrible immolateur des héros ennemis, qui est dévoûé au Magadhain et de qui l’héroïque frère Akriti était l’égal de Râma, le Djamadagnide, 586.

» Il ne nous aime pas ; nous qui l’aimons, qui sommes toujours gracieux avec lui, toujours inclinés devant lui, toujours attentifs à lui procurer des plaisirs, en échange desquels il ne sait nous rendre que des offenses ! 587.

» Il ne connaît pas sa famille, il ne connaît que sa force ; il s’est tourné vers Djarâsandha, les yeux ébloui de son éclatante renommée. 588.

» La terreur, que ce monarque inspirait, contraignit à chercher un asile dans la région occidentale, dix-huit races de Bhodjas septentrionaux. 589.

» Les Çourasénas, les Bhadrakàras ; les Bodhas, les Çâlvas, les Patatcharas, les SouSthâlas ; les Meukouttas ; les Kdulindas avec les Koüntis, 590.

» Les rois Çâlvâyanas, les Sodaryas et leurs suivants ; les Dakshinas ; les Pântchâlains, les orientaux du Kounti, les Koçalas, 591.

» Les Matsyas et les Nyastapâdas ; tourmentés par la crainte ; abandonnent la région septentrionale et se réfugient dans les contrées du couchant. 592,