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LE MAHA-BHARATA.

n’est, sire, ni chaud, ni froid : ceux, qui entrent là, ne sentent ni la faim, ni la soif, ni la tristesse. 432.

» Fait de pierreries éblouissantes, ce palais a, pour ainsi dire, toutes les formes : il n’est pas soutenu sur des colonnes, mais il est éternel ; les êtres célestes de mainte espèce, qui l’habitent et brillent de splendeurs infinies, participent à son indestructibilité. 433.

» Sa lumière propre surpasse celle de la lune, celle du soleil, celle du feu. Il flamboie, situé sur la voûte du ciel, où il semble railler l’astre de la lumière ! 434.

» L’adorable ayeul de tous les mondes, seul avec lui-même, trône dans ce palais, où il crée sans cesse par la vertu de sa mâyâ divine. L’auguste Dieu, sire, est servi par les maîtres des créatures : 435..

» Daksha, Pratchétas, Poulaha, Marltchi, le grand Kaçyapa, Bhrigou, Atri, Vaçishtha, Gaâutama et Angiras, 436.

» Poulastya, Kratou même, Prahlâda et Karddama, Atharva, Angirasa, les Bâlikhilyas, les Marîtchipas, 437.

» Manou, l’Atmosphère, les Éclairs, le Vent, la Splendeur, l’Eau, la Terre, le Son, le Toucher, la Forme, le Goût et rOdorat, fils de Bharata, 438.

» La nature, la transmutation des formes et la seconde cause de la terre, Agastya à la grande splendeur et l’énergique Mârkandéya,

» Djamadagni, Bharadwâdja, Sambartta et Tchyavana, l’éminent Dourvâsas et le vertueux Rishyaçringa, 439-440.

» Sanatkoumâra le bienheureux, Yogàtchârya aux grandes pénitences, Asita, Dévalga et Djaîgîshavya, qui sait la vraie nature des choses, 441.