l’auguste époux d’Oumâ, Paçoupati, le Dieu armé du trident, qui arrache les yeux à la fortune, 402.
» Tryambaka, l’archer terrible à la grande vigueur, Dévî à ses côtes, étrangère à la fatigue, habite là sans cesse, tigre des rois, chez son ami le Dieu des richesses, avec sa cour de nains-bossus, aux longues dents, aux yeux de sang, aux vastes cris, horribles mangeurs de chair et de moëlle. Des armes variées, épouvantables, sire, l’environnent, semblables à des vents rapides. Il compte dans sa cour d’autres nombreux et joyeux suivants par centaines et les chefs des Gandharvas : Viçvâvasou, Hâhâ, Houhoû, Toumbourou, Parvata, Çalloûsha et L’autre, 403-404-405-406.
» Tchitraséna, chanteur savant, et Tchitraratha : ces Gandharvas et d’autres composent la cour du maitre des richesses. 407.
» Tchakradharmâ, le souverain des Vidyâdharas, avec son cortège y sert l’auguste Dieu, qui préside à la richesse. 408.
» Les Kinnaras par centaines et les rois, marchant à la suite de Bhagadatta, servent eux-mêmes l’adorable Kouvéra. 409.
» Parmi les courtisans de l’opulente Déité est encore Drouma, Kimpourousha, Iça, le souverain des Rakshasas, le Mahéndra, le Gandhamâdana, 410.
» Avec les Yakshas, avec les Gandharvas, avec tous les Démons nocturnes. Le vertueux Vibhîshana y rend hommage à son auguste frère. 411.
» L’Himâlaya, le Pâripâtra, le Vindhya, le Kallâsa, le Mandâra, le Malaya, le Dardoura même, le Mahéndra, le Gandhamâdana, 412.