prudent ? Ou bien fais-tu naître alors et prépares-tu la cause, qui doit produire ces résultats ? 164-165.
» Sont-elles suivies en des ordres convenables, non précipités par l’impatience ? Ou tes ministres, au contraire, ne savent-ils pas que toutes les affaires, vaillant roi, quand on les multiplie à l’excès, ne peuvent arriver au but ? Des précepteurs, versés dans toutes les sciences et qui savent conduire leur élève dans le devoir, forment-ils tes nobles fils à devenir tout à fait l’exemple des guerriers ? Payes-tu un seul homme instruit le prix de plusieurs milliers d’ignorants ? 166-167-168.
» Car un savant peut élever celui, qu’il sert, au comble du bonheur ! Toutes tes forteresses sont-elles bien pourvues d’eau, de blé, d’armes, de machines, de soldats, d’ouvriers et d’argent. Un ministre, fût-il seul, s’il est intelligent, instruit, vaillant et d’une âme domptée, peut conduire un roi ou un fils de roi à une éminente prospérité.
» Es-tu bien informé par tes agents inconnus, envoyés trois à trois, des quinze moyens de succès, que possède ton allié, et des dix-huit, que réunissent tes rivaux ? Toujours présent au milieu des ennemis sans qu’ils en sachent rien, promènes-tu sur eux tous, meurtrier des ennemis, un regard attentif ? Honores-tu ton archibrahme domestique ?
Est-il doué de modestie, libre d’envie, non de sang mêlé, mais de race pure ? Est-il soigneux d’entrenir tes feux sacrés, intelligent, droit, illustre, sachant les devoirs ? ( De 169 à 174 inclusivement.)
» Ne manque-t-il jamais à t’annoncer au temps propre le sacrifice accompli et le sacrifice à célébrer ? A-t-il soin, les membres lavés, de t’exposer la situation des étoiles ?
» Ton ministre est-il habile ? Sait-il bien reconnaître la