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fait avec eux ; mais il eut de la peine à obtenir que les Pândouides et ceux, qui le suivaient à pied, retournassent sur leurs pas. 45.

Il put enfin s’avancer joyeux vers sa ville, comme Indra s’approche d’Amaravatî ; mais ils le suivirent des yeux aussi loin que pouvait s’étendre la portée des regards. Leurs âmes accompagnaient Krishna ; et le cœur de tous, non rassasié encore de voir Kéçava, le suivait avec amour. 46-47.

Çaâuri à la vue aimable disparut bientôt à leurs yeux ; et l’âme des Pândouides fut, malgré eux, séparée alors de Govinda. 48.

Ces hommes distingués, rebroussant chemin, s’en allèrent promptement à leur ville ; et Krishna lui-même sur son char léger arriva lestement à Dwârakâ. 49.

Accompagné de son cocher Dârouka et du héros Baladéva, qui venait par derrière, Çaâuri, le fils de Dévakî, s’avançait vers Dwârakâ avec la légèreté de Garouda. 50-51.

De retour avec ses frères, Dharmarâdja-Atchyouta, le roi d’Indraprastha, fit sa rentrée dans sa ville capitale, environné de ses amis. 52.

Là, Youddhishthira, le plus éminent des hommes, ayant congédié, sire, tous ses amis, ses frères et ses fils, de savourer le plaisir dans la compagnie de Draâupadî. 53.

Kéçava lui-iuême entra, plein de joie, dans sa capitale au milieu des honneurs, que lui rendaient les princes nés d’Yadou, Ougraséna à leur tête. 54.

Le prince aux yeux de lotus se prosterna aux pieds de son vieux bisaïeul Ahouka, de son illustre mère, de Bala-