point : deviens père et tu jouiras ainsi des mondes supérieurs. 8343.
» Le fils, c’est-à-dire, un mâle, poun, sauve, tra, son père du Narâka : c’est de là que vient, dit-on, le nom de poutra. Efforce-toi donc, ô le plus vertueux des brahmes, efforce-toi de mettre un fils au monde. » 8344.
À peine eut-il entendu ce langage des habitants du ciel, Mandapâla se mit à songer : « Où pourrai-je obtenir bientôt de nombreux fils ? » 8345.
Ses réflexions faites, il s’en alla trouver des oiseaux, qui ont un bien grand nombre d’enfants, et, s’étant revêtu des formes de la huppe[1], il s’accoupla avec une huppe, nommée Djaritâ, 8846.
Et devint père en elle de quatre fils, interprètes des Védas. Puis, l’anachorète, ayant abandonné en ce lieu même avec leur mère ses enfants, à peine sortis de la coquille, se tourna vers une perruche[1]. Quand l’éminent hermite eut convolé à de nouvelles noces avec elle dans ce bois, rejeton de Bharata, 8347-8548.
La volatile délaissée, pleine de tendresse pour ses fils, songea long-temps : « Les saints, nés dans les œufs, que mon époux abandonna, ne méritaient par cet abandon ! »
Et Djaritâ, affligée du malheur de ses enfants, ne voulut pas les abandonner dans la forêt Khândava. 8349.
Tourmentée de sa tendresse naturelle, elle nourrit seule de ses recherches la couvée nouvelle éclose. Ensuite, re-
- ↑ a et b Çâmgâka et lapitâ mots, qui manquent à tous les Dictionnaires. Il est évident qu’ils signifient deux espèces d’oiseaux : celui-là caractérisé par une aigrette, çringa; celui-ci par la voix, lapitan. J’ai donc traduit par huppe et perruche en attendant que les Dictionnaires aient remis à leur place ces deux mots absents.