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ADI-PARVA.


destructibles, le fils de Kountî, plein de joie, fut prêt à consommer l’exploit. 8195.

Le Feu donna au Vasoudévide un disque à l’ombilic de diamant avec le Trait-du-feu, son arme chérie, et Krishna fut également prêt au combat. 8196.

Agni de lui parler en ces termes : « Avec cette arme, meurtrier de Madhou, tu vaincras en bataille, ce n’est pas douteux, les êtres mêmes, qui ne sont pas de la race humaine. 8197.

» Avec elle, tu seras supérieur dans les combats aux hommes, aux Rakshasas, aux Piçâtchas, aux Daîtyas, aux Nâgas et même aux Dieux. 8198.

» Tu seras incomparable, il n’y a nul doute, pour donner la mort. Chaque trait, que tu lanceras, Mâdhava, au milieu des ennemis sur le champ de bataille, reviendra lui-même dans ta main, rougi par le sang de l’adversaire, qu’il aura tué dans le combat sans aucune résistance. »

L’auguste Varouna lui donna une massue, bruyante comme le tonnerre, infligeant la mort aux Daîtyas et nommée Kaâumaudakî. 8199-8200.

Alors, pleins de joie, Arjouna et l’immortel Atchyouta, tous deux consommés dans la science des astras, ayant obtenu des flèches, un char et même un drapeau, adressèrent au Feu ces paroles : 8201.

« Nous sommes prêts à combattre, Vénérable tous les Asouras et les Dieux ; combien plus un seul Indra, à qui le salut d’un serpent fait désirer la guerre ! » 8202.

Arjouna dit :

« Quand le vigoureux Hrishîkéça se promène, son tchakra à la main, dans une bataille, il réduit en cendres, le robuste guerrier ! tout ce que frappe son disque lancé !