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ADI-PARVA.

ment la chose : « Il t’est survenu un grand bonheur : tu as brûlé les fils de Pândou. 5648.

» Sois au comble de tes vœux, rejeton de Kourou ; jouis du royaume avec tes fils ! » À cette nouvelle, Dhritarâshtra de se livrer avec ses fils à des regrets simulés. 5649.

Lui, et sa famille, et Kshattri, et Bhishma, le plus vertueux des enfants de Kourou, s’empressent de célébrer les cérémonies funèbres en l’honneur des Pândouides. »

Djanamédjaya dit :

« J’ai le désir d’entendre une seconde fois, mais avec étendue, ô le meilleur des brahmes, l’incendie de la maison de laque et la délivrance des Pândouides. 5650-5651.

« Raconte-moi avec détail, — ma curiosité est extrême ! — l’acte bien destructeur, imaginé pour leur perte d’une âme cruelle. » 5652.

« Écoute donc avec détail de ma bouche, roi, fléau des ennemis, l’incendie de la maison de laque et cette délivrance des Pândouides. 5653.

Douryodhana sentit le feu de l’envie consumer son esprit méchant, lorsqu’il vit Bhîmaséna doué d’une force supérieure et Dhanandjaya possédant une science complète. Alors Karna, surnommé Valkarttana, et Çaikouni, le fils de Soubala, mirent en jeu plus d’un moyen pour tuer les Pândouides. 5654-5655.

Mais ceux-ci, fermes dans les opinions de Vidoura, sans commettre aucune négligence, contre-barraient tout de la manière que les choses arrivaient. 5656.

Voyant les fils de Pândou s’élever de plus en plus vers le sommet des qualités, les citadins se mirent à s’entretenir d’elles, auguste Bharatide, au milieu de leurs assemblées. 5657.