cher en toi, fils de Prithâ ; et c’est pourquoi tu m’as vaincu dans cette lutte. 6506.
» En effet, quel que soit le kshatrya libertin, qui livre un combat dans la nuit ; c’en est fait de sa vie, victorieux héros, de toute manière. 6507.
» Mais tout débauché qu’il soit, fils de Prithâ, le prince, qui donne aux brahmes le premier rang et qui marche avec son pourohita mis à la tête de son empire, foule au pied tous les esprits, qui vaguent dans la nuit. 6508.
» Ainsi, rejeton de Tâpatî, quelque félicité humaine, qu’ils désirent ici-bas, les souverains doivent employer à cette œuvre des pourohitas aux âmes domptées. 6509.
» Que les archibrahmes des princes soient des hommes purs, aux âmes vertueuses, aux âmes parfaitement soumises, aux paroles de vérité, se complaisant à lire les Védas et les six Angas. 6510.
» La victoire et le Paradis après elle sont assurés au roi, qui possède un archibrahme de son palais, instruit des devoirs, pur, éloquent, et d’un aimable caractère. 6511.
» Qu’un souverain choisisse pour son archibrahme un homme doué de vertus afin de conserver les biens acquis et d’acquérir ceux, qui ne le sont pas encore. 6512.
» Désire-t-il voir sa félicité grandir, qu’il ne s’écarte pas des avis de son pourohita : c’est ainsi qu’il réunira complètement sous sa loi ce globe entier, qui a pour manteau l’Océan. 6513.
» Quel que soit le monarque sans brahme, il ne peut triompher nulle part de la terre, s’il n’a pour aide que sa valeur, Tâpatya, et sa noble origine ! 6514.
» Sache donc cette vérité, incrément de la maison des