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traîner un char, bien instruits, bien domptés[1] pour les qualités. Je donnerai à celui, qui me dira où est Dhanandjaya, quatre cents vaches laitières aux cornes dorées, chacune accompagnée de son magnifique veau. Si l’homme, qui voit Arjouna, n’a point ce désir, 1,761-1,762-1,703.

» Je lui accorderai une autre grâce, et lui donnerai cinq cents chevaux blancs, couverts de médaillons d’or, parés de joyaux d’une grande pureté. 1,764.

» À celui, qui me dira où est Arjouna, je donnerai dix-huit autres chevaux bien domptés[1], avec un char d’or superbe, magnifiquement orné, attelé des premiers chevaux du Kambodje. Si l’homme, qui voit Arjouna n’a point ce désir, 1,765-1,766.

» Je lui donnerai, comme autre grâce, six cents éléphants et d’autres nés en différents finages, dressés par des éleveurs de ces bêtes, parés de guirlandes d’or, et couverts de médaillons divers de ce précieux métal. L’homme, qui voit Arjouna, n’a-t-il point ce désir, 1,767-1,768.

» Je lui accorderai une autre grâce et lui donnerai quatorze villages de vaîçyas, très-fertiles, pleins de richesses, avec des eaux et des forêts circonvoisines, avec quatorze apanages, bien doués, sire, en toute sécurité. Je donnerai encore à celui, qui me dira où est Dhanandjaya, cent femmes esclaves du Magadha, dans la fleur de la jeunesse, portant des nishkas à leurs cous. L’homme, qui voit Arjouna, n’a-t-il point ce désir, 1,769-1,670-1,771.

  1. a et b Soudântas, texte de Bombay.