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qu’il vit l’armée des Pândouides, il s’informa d’une voix hâtée sur Dhanandjaya. 1,751.

Versant la joie en ton armée par sa marche, l’Adhirathide, promenant ses yeux sur le champ de bataille, interrogea chacun des Pândouides : 1,752.

« À celui, qui me fera voir maintenant le magnanime aux blancs coursiers, je donnerai la richesse souhaitée, qu’il désire en son cœur. 1,753.

» À celui, qui n’a point ce désir, je donnerai au contraire un char plein de pierreries, s’il peut me dire où est Dhanandjaya[1]. 1,754-1,755.

» N’a-t-il pas ce désir, je donnerai à l’homme, qui verra Arjouna, une centaine de vaches, bonnes laitières, chacune avec le vase de cuivre, destiné pour la traire. 1,756.

» À celui, qui verra Arjouna, je donnerai cent des plus riches villages. À celui, qui me dira où est Arjouna, je donnerai encore un char de couleur blanche, attelé de mules avec des crinières aussi noires que le collyre. Si l’homme, qui voit Arjouna, n’a point ce désir, 1,757-1,758.

» Je lui en donnerai, un autre d’or, et un attelage de six bœufs à la taille des éléphants : je lui donnerai encore cent femmes esclaves bien parées, 1,759.

» Au teint d’azur, avec des nishkas au cou, instruites dans le chant et les instruments de musique. L’homme, qui voit Arjouna, n’a-t-il point ce désir, 1,760.

» Je lui donnerai avec abondance cent éléphants, cent villages, cent chars, de l’or au premier degré et cent centaines de coursiers les plus distingués, chevaux propres à

  1. Ce distique 1,754 est numéroté par erreur 1,755.