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LE MAHÂ-BHÂRATA


POÈME SANSCRIT.




SUITE DU KARNA-PARVA


Ton héroïque fils Douççâsana, grand roi, s’approcha de son cousin[1] Sahadéva, qui, dans une telle colère, consumait ainsi ton armée. 893.

À la vue de ces deux guerriers aux prises l’un avec l’autre dans un grand combat, les fameux héros de jeter leurs rugissements de bataille et de secouer leurs vêtements. 894.

Ensuite, frappé dans la poitrine de trois flèches par l’archer ton fils irrité, sire, le vigoureux enfant de Pândou, Sahadéva de blesser d’un nârâtcha ton fils, de le percer une seconde fois avec soixante-dix, et son cocher avec trois dards. 895-896.

Aussitôt qu’il eut tranché son arc dans ce grand combat, Douççâsana, majesté, darda en pleine poitrine, entre les bras, soixante-treize flèches à Sahadéva ! 897.

  1. Voyez la note du volume précédent, page 130.