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victoire, seigneur, comme jadis Indra et Vritra, 4,406.

Ils portaient des formes épouvantables, tels que deux planètes, environnés d’une épaisse fumée. Ensuite, jeter des flèches dans l’atmosphère, éminent Bharatide, fut le commencement de ce procès. 4,407.

De mutuelles divisions existaient entre les créatures au sujet d’Arjouna et de Karna ; on disait, vénérable roi, que tous les mondes étaient réciproquement divisés. 4,408.

Les Rakshasas, les Ouragas, les Piçatchas, les Gandharvas, les Dânavas et les Dieux se partagèrent en des sentiments opposés dans cette rencontre d’Arjouna et de Karna. 4,409.

Le ciel resta, l’ayant embrassé comme une mère, dans le parti de l’Adhirathide ; mais la terre désira, telle qu’une autre mère, la victoire de Dhanandjaya. 4,410.

Les montagnes et les mers, les rivières et les nuages, les plantes annuelles et les arbres se retinrent dans les mêmes sentiments. 4,411.

Les Gouyakas, les Yâtoudhânas et les Asouras, fléau des ennemis, se rassemblèrent de tous côtés, avec des formes joyeuses autour de l’Adhirathide. 4,412.

Les Mounis, les Tchâranas, les Siddbas, les fils de Vînatâ et les oiseaux, les perles, les Nidhas ou Trésors, tous les Védas et les cinq Légendes, 4,413.

Les Védas inférieurs et les Oupanishads, les mystères et les abrégés, Vâsouki, Tchitraséna, Takshaka et Manika, 4,414.

Tous les serpents eux-mêmes et les rejetons de Kadrou, et les reptiles, armés de poisons se mirent du côté d’Arjouna. 4,415.

La postérité d’Airâvata, celle de Sourabhî et les serpents