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chèrent des ennemis, nés sur les rives des eaux salées, et les mirent complètement en déroute. 4,312,

Ce nouveau combat des Kourouides avec les Pândouides et les Srindjayas était infiniment épouvantable, très-confus, enlevant les existences des éléphants, des chevaux et des guerriers avec des haches, des massues, des sabres, des lances de fer, des épées et des flèches. 4,313.

Se meurtrissant mutuellement par des fantassins, des éléphants, des chevaux et des chars, ils tombaient sur la terre, comme des nuées, pleines d’éclairs et de tonnerres, tombent du ciel, frappées par des venta orageux. 4,314.

Bhodja de tuer les chevaux nombreux, les compagnies de fantassins, les chars et les grands éléphants, estimés de Çatânika : dans un instant, ils tombaient, les cuirasses détruites par les flèches. 4,315.

Immolés par le Dronide, trois autres énormes proboscidiens, avec leurs étendards, leurs guerriers et toutes leurs armes, tombèrent, abattus, sans vie, sur la terre, tels que de grandes montagnes, frappées par la foudre. 4,316.

Le plus proche immédiatement[1] après le frère mineur du roi des Kalingains blessa ton fils au milieu des seins ; et ton fils perça de flèches acérées son corps et son éléphant. 4,317.

Le roi des éléphants avec le fils du roi des hommes tomba, versant de tous côtés le sang par torrents : telle, à l’arrivée des nuages, l’eau est versée par une montagne d’or, que Mahéndra frappe de sa foudre. 4,318.

Un autre éléphant, lancé par le fils de Koulinda, put broyer Krâtha avec son cocher, ses chevaux et son char ; ensuite cet énorme pachyderme tomba, immolé sous les

  1. Anantaras, texte de Bombay.