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sion de Bhîmaséna, il s’avança vers l’ennemi, faisant résonner le ciel et la terre du bruit de son char. Dhanandjaya fut environné par dix héros, tes fils, les plus grands des combattants, inférieurs seulement par la naissance à Douççâsana. Ceux-ci le harcelèrent de leurs flèches, comme un éléphant avec des torches. 4,114-4,116-4,116.

Leurs arcs étendus, ces héros dansaient, pour ainsi dire, Bharatide ; mais le meurtrier de Madhou les mit à la droite de.son char. 4,117.

Il pensa que Kiriti leur avait donné l’ordre de se rendre au plutôt chez Yama. Ces héros s’enfuirent devant le char d’Arjouna, qu’ils voyaient par-derrière. 4,118.

Le Prithide abattit promptement de ses nârâtchas et de ses demi-lunes les drapeaux, les coursiers, les arcs et les flèches des guerriers accourants. 4,119.

Avec dix autres bhallas, il fit tomber sur le sol de la terre les têtes de ces héros, qui se mordaient les lèvres, et de qui la colère avait rougi les yeux. 4,120.

Ces visages brillaient comme des lotus en grand nombre. Avec dix autres bhallas d’une légère impétuosité, il donna la mort à dix Kouraviens ; 4,121.

Et, dès qu’il eut immolé de ses flèches à l’empennure d’or ces guerriers aux pendeloques en or, le meurtrier des ennemis marcha en avant. 4,122.

Les héros des Kourouides, au nombre de quatre-vingt-dix chars, fondirent pour le combat sur le guerrier, qui s’avançait avec ses chevaux à la course rapide, à l’enseigne du plus excellent des singes. 4,123.

Les conjurés, ces tigres des hommes, qui avaient juré le terrible serment de passer au rivage ultérieur des choses