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De même Karna à l’immense renommée jeta la déroute parmi ces ennemis, les plus excellents chars des Pântchâlains, et répandit la terreur dans le combat parmi ces guerriers. 3,987.

Il sema l’agitation dans cette armée, comme un loup parmi les troupeaux de bétail. Lorsque les Dhritarâshtrides virent l’armée Pândouide, qui tournait le dos, 3,988.

Ces héros aux grands arcs se portèrent là, poussant des cris horribles. Et Douryodhana, doué d’une joie suprême, Indra des rois, 3,989.

Fit parler, joyeux, de tous les côtés, les divers instruments de musique. Les Pântchâlains aux grands arcs, ces hommes sublimes, les dards rompus, 3,990.

Revinrent avec courage et contraignirent la Mort à reculer. Le taureau des hommes, Râdhéya, le fléau des ennemis, brisa par troupes, Mahârâdja, ces héros, revenus au combat, If détruisit avec colère, sous ses flèches, vingt chars des Pântchâlains et plus d’une centaine des Tchédiens. Quand il eut vidé les bancs des chars, Bharatide, et les plus excellents des coursiers, 3,991-3,992-3,993.

Quand il eut soulagé.de leurs hommes les épaules des éléphants et mis en déroute les fantassins, il fut impossible de fixer les yeux sur ce fléau des ennemis, comme sur le soleil au milieu du jour : 3,994.

Tant cet héroïque fils du cocher brillait, puissant roi, avec son corps semblable au Trépas et à la Mort ! Après que ce meurtrier des troupes ennemies, le vaillant Karna eut immolé les guerriers, les chevaux, les éléphants et les chars ; après qu’il eut seul fait mordre la poussière aux Somakas, ce grand héros se tint, comme la vigoureuse Mort se tiendrait elle-même, quand elle a tué les foules des