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lentes, et de trancher à son corps, de bhallas très-acérés, au milieu de son armée, la vaste tête de ce monarque, ombragée de ses boucles-d’oreille. Quand il l’eut coupé de ses traits aigus, il la jeta devant Mitravarman. 1,097-1,098.

Il abattit, auguste roi, son cocher d’un vatsadanta acéré ; et le vigoureux, dans sa colère, fit tomber de nouveau, par centaines et par milliers, les troupes des conjurés sous des centaines de flèches. Puis, l’héroïque trancha la tête, sire, du magnanime Mitraséna avec un kshourapra, empenné d’argent. Dans son ardente fureur, il frappa Souçarman à l’endroit de la clavicule. 1,099-1,100-1,101.

Ensuite, tous les conjurés d’enfermer Dhanandjaya, et, faisant résonner dans leur colère les dix points de l’espace, ils l’accablèrent sous des multitudes de flèches. 1,102.

Tourmenté par ces traits, l’héroïque Djishnou, à l’âme incommensurable et d’une valeur égale à celle de Çakra, manifeste aussitôt l’astra formidable d’Indra. 1,103.

On vit naître des milliers de dards, souverain des hommes. On entendait çà et là un grand bruit de drapeaux déchirés et d’arcs brisés, auguste roi, l,104.

De chars avec leurs étendards, de carquois et découplés attelés, lie roues, de chevaux tombants, de traits barbelés et de sabres, 1,105.

De massues, de pilons, accompagnés de pattiças, de lances et de leviers de fer, de çataghnis, de disques, de bras et de cuisses, 1,106.

De fils, qui entourent le cou, d’armilles, de bracelets, de colliers, de nishkas et de cottes de mailles, 1,107.

D’ombrelles, de chasse-mouches et de têtes revêtues de la tiare, souverain des hommes. 1,108.