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la pierre et revêtus des plumes du héron. Accablé par lui profondément, Youdhishthira-Dharmarâdja 3,170-3,171.

S’affaissa sur le banc de son char, excitant avec ce mot son cocher : « Marche ! » Alors, tous les Dhritarâshtrides et la réunion des rois firent éclater ces cris : 3,172.

« Prenez-le ! » et se précipitèrent de tous les côtés sur le roi. Accompagnés des Pântchâlains, sire, dix-sept cents des guerriers Kaikéyains arrêtèrent les Dhritarâshtrides. Tandis que se déroulait ce combat, rempli de confusion, destructeur des peuples, 3,173-3,174.

Douryodhana et Bhîma, ces deux héros aux vastes forces en vinrent aux mains. 3,175.

Râdhéya lui-même, avec la multitude de ses flèches, dissipa les grands héros des Kaîkayains, placés en ordre devant lui avec leurs arcs supérieurs. 3,176.

Il plongea dans les demeures-d’Yama cinq cents de ces guerriers, qui s’efforçaient d’arrêter Râdhéya. 3,177.

À peine eurent-ils vu qu’il était impossible d’arrêter le fils de Râdhâ dans la bataille, les combattants, accablés de ses traits, se réfugièrent auprès de Bhîmaséna. 3,178.

Quand il eut brisé en plusieurs fragments l’armée des chars avec les multitudes de ses flèches, Karna fondit avec son chariot seul sur Youdhishthira. 3,179.

Excité par l’envie d’être utile à Douryodhana, dès qu’il se fut rencontré avec lui, le fils du cocher blessa de trois flèches supérieures, violentes, cet héroïque monarque, évanoui, accablé par les blessures des traits, placé entre les deux jumeaux, qui s’avançait avec lenteur et marchait vers les quartiers de son armée. 3,180-3,181.

Et le roi Youdhishithira de frapper en échange au mi-