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l’atmosphère de ses flèches ornementées d’or et luisantes comme l’éclair. Tout semblait couvert comme de serpents, auguste sire, par les grandes flèches tombantes, lancées par le bras de Kirîti. Le Pândouide à l’âme sans mesure décocha dans tous les points de l’espace des traits aux nœuds inclinés, empennés d’or, à la pointe étincelante. « La terre, l’air, toutes les plages du ciel, la mer et les montagnes elles-mêmes, 2,793-2,794-2,795-2,796.

» Tout se brise ! » dirent les peuples au bruit des mains du Prithide. Après que l’héroïque Kountîde eut tué dix milliers de princes, il s’avança à la hâte vers l’armée présente des conjurés ; et, quand il se fut approché de ces guerriers, défendus par les Kâmbodjains, il les broya violemment de ses flèches, comme Indra anéantit les Dânavas. Il trancha rapidement d’un bhalla la main, armée de sa flèche, et le bras, et les têtes de ces traîtres, malgré leurs efforts rivaux. Les membres principaux et inférieurs coupés, ces Angas tombèrent sans armes sur la terre, 2,797-2,798-2,799-2,800.

Tels que des arbres, cassés par les vents d’alentour, avec leur branchage épais. Le frère mineur de Soudakshina inonda d’une pluie de flèches Arjouna, qui détruisait les masses des fantassins, des chars, des chevaux et des éléphants. Mais dans l’instant même où il décochait, celui-ci avec deux demi-lunes abattit ses bras, semblables à des massues, et, d’un trait en rasoir, il enleva sa têteau visage pareil à une pléoménie. Couvert d’un déluge de sang, l’ennemi tomba de son char, 2,801-2,802-2,803.

Comme la cîme d’une montagne d’arsenic rouge, déchirée par la foudre. On vit, étendu mort, le Kâmbodjain, frère mineur de Soudakshina, 2,804.