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Il estima bonne pour le sage Soutasoma cette arme tournoyante, d’un éclat pareil au ciel pur, et non différente du bâton de la Mort. 1,022.

Armé du cimeterre, il décrivit rapidement des milliers de cercles ; doué de vigueur et d’instruction, il montra dans la guerre, puissant roi, les quatorze coups : le tournoiement, le saut, la décharge de son arme, le plonger, l’émersion, la marche en avant, la chute et la promptitude à se relever soudain. 1,023-1,024.

Le brave Soubalide coupa les floches de l’ennemi : il les trancha même dans leur vol rapide avec sa vastè épée.

Ensuite, ce héros irrité, grand roi, envoya de nouveau à Soutasoma des traits semblables à des serpents.

Le guerrier d’une vaillance égale à celle de Garouda, montrant sa légèreté sous les armes, trancha les traits avec son cimeterre, grâce à son instruction et sa force naturelle.

Tandis qu’il décrivait alors des circonférences de cercles, sire, son rival coupa son cimeterre éblouissant avec un kshourapra bien acéré. 1,025-1,026-1,027-1,028.

Tranchée soudain, la grande épée tomba sur la terre ; mais la moitié de la brillante poignée, Bharatide, resta dans sa main. 1,029.

Quand il vit son cimeterre coupé, l’héroïque Soutasoma de sauter six pas et de blesser l’ennemi avec ce qui lui restait de son glaive. 1,030.

Il trancha dans ce combat l’arc et la corde de ce magnanime, et l’arme ornée d’or et de diamant tomba rapidement sur la terre. 1,031.

Puis, Soutasoma de marcher vers le grand char du Çroutakîrttide ; et le fils de Soubala saisit un nouvel arc épouvantable et très-invincible. 1,032.