dhâna avec sept, Bhîmaséna avec soixante-quatre et Sahadéva avec sept, 2,285-2,286.
Çikhandî avec dix et l’héroïque Dharmarâdja avec dix traits. Ces braves et d’autres, avides de victoire, Indra des rois, harcelèrent dans ce vaste combat le fils du cocher au grand arc. Le vaillant dompteur des ennemis, l’Adhirathide passa en revue ces guerriers sur son char et les blessa tous en échange de dix flèches individuellement. Alors nous vîmes, grand roi, la puissance des astras et la légèreté du magnanime Karna. Ce fut comme une chose merveilleuse ! On ne le voyait pas tirer ses flèches du carquois, ni les encocher, ni les décocher ; on ne voyait que les ennemis tués dans sa colère ! Le ciel, l’atmosphère, la terre, les points cardinaux, tout était rempli de traits acérés. (De la stance 2,287 à la stance 2,292.)
L’atmosphère brillait dans ce lieu avec des formes enveloppées de nuages rouges ; et l’auguste Râdhéya semblait danser, son arc à la main. 2,292.
Blessé par eux, il les blessa en retour individuellement de ses triples dards ; et, quand il les eut percés de nouveau avec des traits envoyés par dizaines et par centaines, il poussa un vaste cri. 2,293.
Couverts de chars, de cochers et de chevaux, les ennemis de présenter un côté faible. Après que Râdhéya eut de ses pluies de flèches accablé ces grands héros, 2,294.
Le traîneur de cadavres pénétra sans crainte dans l’armée des éléphants. Lorsqu’il eut immolé trente chars des Tchédiens, qui ne savent pas reculer, 2,295.
Il marcha contre Youdhishthira avec des traits acérés. Ensuite, les Pândouides, sire, Çikhandt et Sâtyaki 2,296. D’environner le roi, qu’ils défendirent contre Râdhéya :