» Lorsqu’il eut vaincu et détruit, dans un combat les Gandharvas, sous les ordres de Tchitraséna, c’est le Prithide, Karna, qui a délivré Douryodhana et ses épouses.
» Ensuite, la puissance, digne des Pourânas, du Prithide et de Kéçava fut racontée dans l’assemblée par Râma au conseil des rois. 1,951-1,952.
» N’as-tu pas entendu la parole de Drona et de Bhîshma, qui toujours répétaient en présence des monarques : « Les deux Krishnas ne peuvent être mis à mort ? » 1,953.
» Je dirai chacun[1] des moyens, par lesquels Dhanandjaya l’emporte sur toi, comme Brahma sur tous les êtres. 1,954.
» Maintenant tu verras, montés sur un char suprême, le fils de Vasoudéva et le Pândouide, fils de Kountî.
» De même que le corbeau s’est approché du cygne sur un dessein, qu’il avait conçu ; de même avance-toi vers le Vrishnide et le Pândouide Dhanandjaya. 1,955-1,956.
» Quand tu verras dans la bataille, montés sur un même char, ces deux héros, le Vasoudévide et Dhanandjaya, alors, Karna, tu ne parleras point ainsi ! 1,957.
» Quand le Prithide châtiera ton orgueil avec des centaines de flèches, tu verras alors, Karna, quelle différence existe entre Arjouna et toi. 1,958.
» Ne méprise pas dans ta folie, comme un moucheron deux brasiers ardents, ces deux plus grands des hommes, qui sont renommés parmi les mortels, les Asouras et les Dieux. 1,959.
» Les hommes voient dans leur manifestation Arjouna et
- ↑ Kiyattattat, texte de Bombay.