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» Je donnerais un fils, je donnerais un époux ; je ne veux pas donner cette potion. » Les Madrakaines, enveloppées de couvertures, grandes, à la couleur d’or, sans pudeur, gourmandes, ont perdu la plupart toute pureté. » Voilà ce que nous avons entendu. À moi ainsi qu’à d’autres, il serait donc possible d’objecter ces reproches et le reste, qui est considérable, sur vos actions mauvaises et blâmables, depuis le bout des ongles jusqu’à la pointe des cheveux, Comment les Saâuviras, le Sindhou et les Madrakains pourraient-ils connaître le devoir ? 1,855-l,856-1,857.

» Ne sont-ils pas ignorés, ces devoirs, par les Mlétchhas, qui ont reçu la naissance de familles impures. Mais le kshatrya, nous dit-on, n’a rien de plus important que le devoir ? 1,858.

» Parce qu’il gtt, honoré par les plus excellents des mortels, immolé sur le champ de bataille, il faut que je le délivre dans cette mêlée des armes. 1,859.

» C’est ma première résolution en mon désir de trouver le Swarga dans la mort : et d’ailleurs ne suis-je pas le cher ami du prudent Dhritarâshtride ? 1,860.

» Pour lui je donnerais les souffles de ma vie et je sacrifierais tout ce que j’ai de richesses. Assurément, homme né dans un mauvais lieu, tu es employé dans l’intérêt des Pândouides, car tu agis en tout à notre égard comme un ennemi. Certes 1 II t’est impossible, ainsi qu’à des centaines de matérialistes, semblables à toi, de me faire volontiers tourner le front au combat, moi, à qui le devoir est connu ! Gémis donc et dessèche-toi de douleur, comme une antilope, tourmentée par la chaleur. 1,861-1,862-1,863.