l’étang ! » Il reprit à ces mots de ses disciples : « Allons donc tous là, où il est allé. » 686.
Arrivé là, il se mit à crier pour le faire venir ; « Oh ! Arouni de Pântchâli, où es-tu ? Viens, mon fils ! » 687.
Aussitôt qu’il eut ouï ces paroles de son maître spirituel, Arouni de se lever avec empressement du bord de l’étang, où il jouait l’office de bonde, et, s’approchant du vénérable : 688.
« Me voici, lui dit-il ! J’étais entré dans la bonde de l’étang pour empêcher l’écoulement de cette eau, que rien ne pouvait arrêter ; mais, aussitôt entendue la voix de ta sainteté, rouvrant cette vanne, que mon corps tenait fermée, je suis accouru vite auprès d’elle. 689.
« Je salue donc ta sainteté ; que ta sainteté me commande la chose, que je dois faire. » 690.
A ces mots : « Parce qu’en te levant tu as rouvert la bonde de l’étang, lui répondit son maître avec bienveillance, tu seras nommé à l’avenir Ouddâlaka. 601.
» Et, parce que tu as obéi à ma parole, tu obtiendras le bien suprême : tous les Védas et tous les Traités de morale éclateront de lumière à tes yeux. » 692.
Après que le maître eut achevé de parler, le disciple s’en alla où il voulut. Ayauda-Dhâaumya avait un autre élève, nommé Oupamanyou. 693.
Le vénérable instituteur l’envoya avec cet ordre : « Mon fils Oupamanyou, va garder mes vaches. » 694.
Suivant la parole du maître, celui-ci garda les vaches tout le jour ; il revint sur la fin du jour à la chaumière de son gourou, et, debout devant lui, rendit ses hommages au maître. 695.
Son gourou, le voyant gras : « Mon fils Oupamanyou,