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» Il est capable d’effacer tous les péchés de toi, excepté le péché contre Mahâdéva. 674.

» Mais il est un vœu, qu’il a formé dans le secret de sa prière, c’est que le grand Dieu lui accorde toute chose, que tout brahme lui demandera. Si tu peux accepter cette condition, emmène-le. » 675.

A ces paroles, Djanamédjaya fit cette réponse : « Vénérable, il en sera ainsi ! » 676.

Quand il a reçu le pourohita, il s’en revient et dit à ses frères : « Voici l’archi-brahme domestique, que j’ai choisi ! Faites, sans balancer, tout ce qu’il dira. » 677.

Ses frères de répondre à ces mots : « Oui ! » Ensuite, il se rendit avec eux à Takshaçila. 678.

À peine arrivé, il rangea le pays sous sa puissance.

Dans ce temps vivait un saint hermite, appelé Dhâaumya-Ayauda. Il avait trois disciples, nommés Oupamanyou, Arouni et Véda. 679-680.

Il envoya un d’eux, Arouni de Pântchâli, avec cet ordre : « Va ! et bouche la digue de l’étang ! » 681.

Ainsi commandé par son maître spirituel, Arouni le Pântchâlien s’en alla ; mais il ne put fermer cette digue de l’étang. 682.

Après beaucoup de peines inutiles, une idée lui vint : « Soit ! dit-il ; je ferai de cette manière ! » 683.

Il entra dans la digue, il s’y coucha, et cette bonde nouvelle força l’eau de s’arrêter. 684.

Par la suite, le maître Ayauda-Dhâaumya dit un jour à ses disciples : « Où donc est allé Arouni de Pântchâli ? » 685.

A sa demande, ceux-ci de répondre : « Vénérable, tu l’as envoyé avec cet ordre ; « Va ! et bouche la digue de