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soudeva, du magnanime Balarâma et des Vrishnides, suivant leurs dignités. 621.

Il mène à Indraprastha depuis les enfants jusqu’aux vieillards le peuple entier de Dwâravatî, et voit le triste changement de Gândîva, tombé dans une pitoyable infortune.

Il voit qu’il n’y a point d’armes célestes, qui ne fassent défaut, que les épouses des Vrishnides ont subi la mort et que les familles sont elles-mêmes passagères ; il tombe alors dans un découragement, d’où les paroles de Vyâsa le retirent ; il va trouver Youddhishthira et lui annonce la mort des Vrishnyandhakas. 622-623-624.

Là, finit ce Mâausala-parva, seizième chant, dans lequel huit chapitres, contenant trois cent vingt çlokas furent dits par l’ascète, contemplateur de la vérité absolue.

Aussitôt ce chant terminé, le dix-septième, qui a pour titre le Mahâprâsthanika-parva, est confié à la mémoire. C’est ici que les héroïques Pândouides, abandonnant le royaume, commencent leur grand voyage, accompagnés de la céleste Drâaupadî. Arrivés sur les bords de la mer rouge, ils y voient le Feu sous une forme humaine. 625-626-627.

Ici, aux instances du Feu, Arjouna, le fils de Prithâ, donne à ce magnanime avec de grands hommages l’arc Gândiva, arme céleste et le plus excellent des arcs. 628.

Ici, Youddhishthira voit succomber à la fatigue Drâaupadî et tous ses frères, les abandonne et continue sa marche, sans tourner les yeux derrière soi. 629.

Ceci clôt le Mahâprâsthanika-parva, dix-septième chant, où l’ascète contemplateur de la vérité absolue a récité trois chapitres, contenant un nombre de trois cent vingt çlokas. 630.