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Ils voient gisants là sur le champ de bataille ces héros kshatryas, qui n’avaient tourné jamais la face dans les combats, leurs frères, leurs époux et leurs pères. 583.

Ici, on raconte les efforts de Krishna pour apaiser la colère de Gândhârî, consternée de la mort de ses fils et petit-fils. 584.

Le monarque à la grande science, le plus excellent de tous ceux, qui possèdent la vertu, fait brûler d’une manière conforme aux Çâstras les corps des rois expirés. 585.

Le paramarshi Vyâsa raconte ici, dans la cérémonie de l’eau, dans le commencement des libations offertes aux mânes des rois, l’épisode de Karna, enfant de Prithâ même, dont la mère avait caché la naissance. Tel est ce onzième chant, qui fait naître l’émotion du chagrin, qui donne une âme généreuse, qui fait couler des larmes de pitié. On y a raconté vingt-sept chapitres. 586-587-588.

Un nombre de sept cents joints à soixante-quinze çlokas fut dit par Vyâsa dans cette portion du Bhârata. 589.

Aussitôt après, vient le Çanti-parva, douzième chapitre, qui augmente l’intelligence. C’est là qu’Youddhishthira, le roi de la justice, tombe dans l’abattement parce qu’il a causé la mort de ses oncles paternels, de ses frères ou cousins, de ses fils, de ses alliés, de ses oncles maternels. 590.

Dans le Çanti-parva, on expose les devoirs à propos du lit de flèches, où Bhîshma reste couché. Les rois, qui veulent acquérir de la science, doivent les étudier complètement. 591.

Ensuite viennent les métiers inférieurs aux professions de la caste, mais dont l’exercice est licite en prévision de