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Alors, poussé par son destin et la peur de Bhîmaséna, le Dronide lance une flèche : « À l’extermination des Pândouides ! » s’écrie-t-il avec colère. 574.

Et, neutralisant cette parole de lui : « Qu’il n’en soit pas ainsi ! » dit Krishna. Ici, voyant le cruel dessein du Dronide à l’âme méchante, Phâlgouna d’éteindre la vertu de cette arme par le moyen d’une autre arme. Alors ce fils de Drona, Dwaîpâyana et les autres d’échanger leurs mutuelles imprécations les uns contre les autres. 575-576.

Les Pândouides victorieux reçoivent donc l’aigrette de pierreries du héros, fils de Drona, et, joyeux, ils la donnent à Drâaupadî. 577.

Voilà ce qui est contenu dans le dixième chant, nommé le Sâauptika-parva. Le magnanime anachorète de la plus haute splendeur, le brahme, qui voit Brahman des yeux de l’âme, a récité dix-huit chapitres et mille huit cent soixante-dix çlokas dans ce chant, qui est lié à l’épisode d’Aîshîka. Immédiatement après lui, vient le touchant Stri-parva. 578-579.

Ici, l’aveugle éclairé avec les yeux de la science, Dhritarâshtra, que la mort de son fils consume de chagrins, voulant étouffer Bhîmaséna, rompt dans ses bras une massive statue de fer, que lui présente Krishna à la place du Pândouide. 580.

Ici, l’intelligence adoucit au cœur du sage Dhritarâshtra, consumé de tristesse, la douleur des affections mondaines par des raisons, qui touchent à la délivrance finale. 581.

Ici, on remémore les plaintes bien touchantes des épouses du héros, la colère, qui saisit, et l’évanouissement, où tombent Gândhârî et Dhritarâshtra. 582.