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Vâsoudéva à la grande sagesse, cet Adokshadja, qui trouve son plaisir à faire le bien d’Youddhishthira, ayant vu Arjouna tombé dans un désespoir, qui lui avait comme ravi le sens, dissipe aussitôt ces nuages par des raisons, qui mettent devant ses yeux l’affranchissement de l’âme.

C’est là qu’Arjouna à la haute intelligence, ayant sauté rapidement de son char, courut, sans peur, l’aiguillon à la main, pour tuer Bhîshma. 519-520-521-522.

C’est là que, blessé par l’aiguillon des paroles de Krishna, le Pândouide à l’arc Gândiva, le plus vaillant de tous les hommes, qui portent les armes dans la guerre, 523.

Ce fils de Prithâ au grand arc plaça devant lui Çikhandhi et, frappant Bhîsma, le renversa de son char avec des flèches acérées. 524.

C’est là enfin qu’on voit Bhîshma couché sur un lit de flèches. Ici est raconté dans son étendue le sixième chant. 525.

On a dit là cent chapitres et dix-sept autres comprenant cinq milliers et huit centaines de çlokas, plus quatre-vingt sept. Vyâsa, savant dans les Védas, les a comptés lui-même dans ce chant nommé le Bhîshma-parva. 526-527.

On raconte ensuite le Drona-parva aux histoires nombreuses et variées, où d’abord l’auguste Atchârya est sacré dans le commandement des armées. 528.

Habile à manier les grandes armes, il promet par amitié pour Douryodhana qu’il fera prisonnier Dharmarâdja, le sage fils de Pândou ; et les héros, liés par le serment, s’efforcent d’écarter du champ de bataille le fils de Prithâ.

On peint la mort de Bhagadatta, le grand roi, égal à Çakra dans les combats, sous les coups d’Arjouna, tel qu’un furieux éléphant. 529-630.